Utopie réaliste


Ctrl + molette pour ajuster le texte à votre vue
  Nous élisons des hommes et des femmes de service, avant d'être des personnes de pouvoir ! 
     

      Si nos impôts financent, chaque année à La Chapelle, quelques 25 000 € d'indemnités au maire et à ses adjoints (dont 11 000 € environ au maire) il ne faudrait pas oublier qu'un élu est avant tout au service de sa commune et de ses concitoyens. Le maire, en particulier, n'est ni propriétaire des finances publiques, ni propriétaire de la commune qu'il administre. Il n'est pas non plus un rentier qui profiterait de ce que peut lui rapporter sa place, en termes de finance ou de relations "bienveillantes". C'est d'abord une tâche de gestion, tournée vers le bien des administrés, sans régime de faveur ou de rejet, qui attend le futur maire et les élus. Ce n'est donc pas le costume mais l'esprit de service qui prévaut à la fonction. Voilà ce qu'attendent les citoyens.

      Et cela demande un certain esprit d'abnégation et d'humilité qui ne va pas de soi, tant le pouvoir exacerbe les egos (voir ici)... Les candidats à ces prochaines élections en sont-ils convaincus ? Quelle réponse apporteront-ils à cette attente ?


  Nous élisons des hommes et des femmes de bienveillance, qui œuvrent dans l'intérêt des Chapelois... 
     

      Tout à l'inverse des intérêts particuliers. Et là non plus, ce n'est pas forcément facile d'agir de manière égalitaire, tant vis à vis de ses amis que vis à vis de ses...moins amis... Et pourtant, c'est à ce prix qu'un maire sera un bon maire, comme peut l'être un père avec chacun de ses enfants, ne vivant que pour leur grandissement et la réalisation de chacun d'eux. Je le sais, ce paternalisme est quelque peu passé de mode mais si on y réfléchit, de quoi a besoin un enfant pour grandir, une personne pour se réaliser et donner au monde, à son entreprise, à son village, le meilleur d'elle-même ?...


  Nous élisons des hommes et des femmes de terrain, proches des Chapelois, compétents dans leurs délégations... 
     

      Le maire, en particulier, sera un élu présent, qui saura bousculer son emploi du temps pour se rendre disponible à l'urgence. Un homme, ou une femme, qui saura apaiser les tensions et transmettre son sourire, être ouvert et à l'écoute, retenu dans ses réactions, un conciliateur amical, de confiance et qui saura garder secret ce qui doit l'être. Un sage en quelque sorte.



      Personne de service, profondément humaine, bienveillante et dévouée aux Chapelois, ce maire idéal à mes yeux, se fait d'autant plus rare que "le mille-feuille politique", pour reprendre une expression à la mode, a touché de plein fouet notre petite commune, autrefois rurale. C'est, en effet, par la CAP, aujourd'hui Grand Périgueux, que notre commune s'est politisée autour d'un réseau à dimension du département (et bien plus largement encore) lequel tente de s'incruster en tous les lieux stratégiques de la société. Le pouvoir politique en étant un, à côté des pouvoirs de la finance, justice, distribution d'énergie, médecine, éducation et j'en passe. Un monde à la dérive où l'enfant n'appartiendra bientôt plus à ses parents, et qui entraîne dans son flux d'inconscience une société tout entière.